8 déc. 2011

COMMENT SAVOIR POUR QUI NOUS TRAVAILLONS ?

Conscience, identité… et acte de foi
Poursuivons le florilège publié hier et consacré aux dernières émissions de Jean-Claude Ameisen, avec une question « simple » : à quoi sert donc ces 80% d’énergie sombre, toute cette énergie consommée par notre cerveau sans que nous puissions la relier à une quelconque action consciente ?
Jean-Claude Ameisen nous propose de la relier à ce qui sous-tend nos processus inconscients, tout ce qui fait notre identité, tout ce qui se passe en nous et qui, sans que nous nous en rendions compte, nous permet de vivre et survivre, tout ce dont nous mesurons les effets sans comprendre comme cela s’est produit.
Est-ce à dire que nous sommes massivement des êtres inconscients, et marginalement des êtres conscients ? Ou pouvons-nous imaginer que nos efforts conscients, même s’ils sont marginaux en énergie consommée, peuvent orienter la masse préalablement accumulée en nous sans que nous en rendions compte ? On tire à pile ou face pour savoir ?
Comment répondre à une telle question à part par un acte de foi en notre capacité individuelle ? Et comment croire encore à notre capacité à prévoir ce qui va arriver et ce que nous allons décider, si tout repose sur un tel iceberg inconnu ? L’incertitude a de beaux jours devant elle, décidément !
Et qui nous dit que ces 80% d’énergie sombre ne travaillent que pour nous ? Comment être sûrs que nous ne travaillons pas, même marginalement, voire très significativement, pour d’autres, pour des processus qui nous dépassent ?
Troublant, non ? 

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